jeudi 21 juin 2012

Thierry Breuil : Prêt à en découdre.

Après un début de saison assez chaotique, Thierry Breuil, désormais vétéran reconnaît aller mieux et visera une victoire de plus au Marathon des Burons, déjà remporté à 3 reprises de façon consécutive. Toutefois, comme il l’indique, il ne fait pas de la première place une « Obsession » et il vient avant tout à l’Aubrac, pour se ressourcer.  



. Que t’est-il arrivé en début de saison ?
- Pas grand-chose de bien. J’ai abandonné à l’EcoTrail de Paris et j’ai terminé 5e des Gendarmes et des Voleurs. Donc, c’est vraiment loin d’être ma meilleure saison. A un moment aux Gendarmes, j’ai voulu y croire. J’ai été 3e proche des premiers jusqu’au 40e km en me sentant bien, puis je me suis écroulé et je finis très loin. Bon, ce n’est pas si n’est négatif, parce que je me suis dit que je maîtrisais au moins 40 bornes. Ce qui correspond au format de l’’Aubrac. Il me reste juste à travailler encore et encore.

. As-tu trouvé une explication à cette baisse de régime ?
- J’ai changé d’entraîneur, ce qui implique un temps d’adaptation à une nouvelle méthode de préparation et je suis passé vétéran.

. Pourquoi as-tu changé de coach ?
- Depuis la victoire des Templiers, sa motivation s’est estompée et parallèlement il est devenu entraîneur d’une équipe de foot, qui joue en CFA 2. Ce qui mobilise beaucoup de son temps. Pour que la relation continue, il aurait fallu qu’il puisse me consacrer autant de temps qu’auparavant. Donc avec Jean-Luc, on a préféré se séparer à l’amiable et demeurer des potes, plutôt que d’attendre que la situation se dégrade et que cela tourne au conflit.

. Qu’attends-tu du Marathon des Burons ?
- Comme tous les ans, j’aime me ressourcer à l’Aubrac et retrouver des gens que j’adore. En plus, deux années en arrière, cette épreuve m’avait souri. Ca va me faire plaisir de retrouver Odile et Gilles, que j’apprécie. Et je le répète, ce format me convient mieux qu’un ultra de 80 km. Tout ce que j’espère, c’est qu’il fera beau. En 2011, la veille de la Cap-Aubrac en pleine préparation des mondiaux, j’avais décidé de partir pour une sortie vélo. Le vent, le froid, la neige c’était terrible. Par moment, je n’avançais plus et j’étais obligé de me poser dans les abribus.

. Cette année est-ce qu’il était prévu en début de saison que tu coures  le Marathon des Burons ?
-Oui et je l’ai bien préparé. Depuis les Gendarmes, j’ai procédé à des ajustements et j’ai pu corriger le tir. J’ai notamment travaillé le spécifique et je suis revenu à des séances qui me convenaient par le passé.

. Quelles ambitions affiches-tu ?
- Je viens pour essayer de gagner. Je sais que Patrick Bringer et Martin Reyt vont être de sérieux concurrents à la victoire. Par contre, je ne ressens pas de pression. Je me dis que la forme revient tranquillement et au fond, je ne fais pas de la victoire une obsession.